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40è Journée nationale de l’arbre : 50.000 ha reboisés depuis 1977

«Reboiser,  c’est assurer les produits forestiers ligneux  et non ligneux  pour la génération présente et future », c’est le thème de la 40è journée nationale de l’arbre célébrée ce jeudi 1er juin 2017 au Togo.

Dans son message à la nation en prélude à l’événement,   André Johnson, ministre de l’Environnement et des Ressources  Forestières,  a invité les Togolais à planter les «arbres pour la gestion durable  de la biodiversité  et des forêts et pour la lutte contre les changements climatiques ».

 

Ce jeudi, le Premier ministre a présidé la traditionnelle opération de mise en terre de plants. Sélom Klassou a donné le ton en plantant un Senna siamea, appelé aussi Cassia, généralement dénommé au Togo Sangarati, à la devanture de l’agence CEET de Kégue, située en bordure du grand contournement.

Pilotée par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, l’opération de cette année a pour objectif de reboiser les abords du boulevard du grand contournement. Un millier de plants sont prévus à cet effet. Environ 200 ont été mis en terre ce matin au cours de l’opération.

La journée de l’arbre a été instituée en 1977 par feu Général Gnassingbé Eyadema.  Au total 50.000 ha ont été reboisés depuis cette date, sous forme de plantations étatiques, privées, communautaires et scolaires. Les essences plantées  vont du  teck  au Khaya en passant par l’eucalyptus, le cassia…

Le taux de reboisement annuel qui était de l’ordre de 1000 ha par an dans les années 80 est passé à 2000ha en 2010.

Ces résultats  bien qu’encourageants, restent bien en deçà des ambitions nationales de reboiser au moins 5000 ha par an.

Pour pallier ce manquement, le gouvernement a formulé le Programme National de Reboisement (PNR) avec l’appui de la FAO (Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation). L’objectif stratégique  du  PNR est de contribuer à l’extension de la couverture forestière  de 24% actuellement à  30%  à l’horizon 2050 et  à l’augmentation  de la productivité  des forêts existantes.

(Photo : Le Premier ministre mettant en terre un plant)

 

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