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Les nouvelles routes à Lomé: quel impact sur les populations et leurs activités ? Les riverains se prononcent

 

Depuis plusieurs années déjà, le Togo  est en chantier.  Réhabilitation des infrastructures routières  existantes, tracé de nouvelles routes,  construction d’ouvrages d’art…, un ensemble de travaux qui,  progressivement changent le visage du pays, du nord au sud. Quel est l’impact de ces ouvrages sur les riverains et leurs activités? Pour le savoir, nous avons  fait un tour dans la banlieue  nord-ouest de Lomé, complètement métamorphosée grâce aux nouvelles infrastructures routières dont elle bénéficie.

Notre randonnée commence sur le tronçon CECO- Leau 2000; la première personne à qui nous nous adressons, s’appelle  Adjolassi Koffi, étudiant à l’Université de Lomé. Pour lui , les  nouvelles routes dont il  a salué au passage la qualité,  procurent aux riverains  de la banlieue  nord -ouest de  Lomé, une liberté de circulation, ce qui naguère était impossible, vu  l’état des rues dans la zone. « Aujourd’hui on circule librement », nous  a déclaré  l’étudiant  qui ne perd pas de vue , un autre avantage  non négligeable: le recul de l’insécurité grâce à l’électrification des routes.  »  Ce qui est aussi bon, c’est que ces routes sont électrifiées. Donc on peut sortir la nuit et revenir tardivement à la maison  sans être inquiété », s’est réjoui Adjoloassi Koffi.

Un peu plus  loin, sur le même tronçon, nous croisons  Agbessi Tsofonagnon,  conducteur de moto- taxi ( peintre bâtiment de formation).  Le jeune homme  se félicite du gain de temps que  procure le tracé  des nouvelles routes par . « Cela me permet d’aller plus vite et de gagner ainsi du temps lorsque je suis dans la zone . « , a t-il lancé, les mains agrippées au guidon de sa Sanya 125-8 .

Nous longeons le tronçon jusqu’au au Carrefour -Adroukpapé  non loin de Leau 2000. Au détour  de la  nouvelle voie menant de  ce carrefour  à Agoé -Assiyé- Yéyé, nous apostrophons un jeune homme;  trapu, teint noir, la trentaine environ. Menuiser ,  son atelier  se dresse fièrement sur un côté de la route. Sylvain Eda,  c’est son nom . »Avant , la poussière salissait  les meubles que je fabriquais. Il fallait les nettoyer régulièrement; cela me donnait du travail car les meubles doivent garder leur éclat pour attirer les clients. Certains, malheureusement,  perdent leur éclat avec le temps surtout lorsque je ne parvenais  pas à les vendre à temps. A force de les nettoyer , le vernis  devient terne ; il fallait donc mettre une nouvelle couche de vernis. Aujourd’hui, tout va bien . Je suis plus à l’aise lorsque je suis à l’atelier et je peux vous dire que je ne  me plains pas », nous déclaré notre interlocuteur.

Pour Mme Essizawa , dite  » Yawanon » ,  assise à côté de son étal de pagnes,   en bordure de la  route  » Maison blanche« , non loin des feux tricolores, les nouvelles routes  contribuent à l’épanouissement et à l’émancipation  de la zone nord-ouest de Lomé.  » Grâce à ces routes, nous sommes plus ouverts et plus accessibles au reste de la capitale »,  nous a-t-elle confié.

Le son de cloche est le même chez Lidon Mombaféi Raymond , étudiant à l’Université de Lomé que nous rencontrons sur la route Agbalépédo- Agoè Assiyéyé. « Bravo  au gouvernement« ,  s’est-il exclamé, se félicitant dans la foulée de la fin des inondations dans la zone grâce au nouvelles routes.  » Grâce  à ces routes et aux ouvrages connexes tels que les caniveaux et les retenues d’eaux, nous pouvons enfin  être tranquilles quand il pleut », s’est-il réjoui.

 

De cette rencontre avec les populations, il ressort un constat sans équivoque: les nouvelles routes font le bonheur des populations et participent à leur développement.

 

 

 

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