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Processus de l’EPU : la société civile veut jouer sa partition dans le suivi et la mise en œuvre des recommandations

L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo), en partenariat avec le Centre catholique international Genève (CCIG) et la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT), organise depuis lundi 24 avril dernier, un atelier de renforcement de capacités des acteurs de la société civile togolaise pour une meilleure implication dans la poursuite du processus de l’EPU (Examen Périodique Universel).

Pour M. Bruno Germain Haden, Secrétaire Général de l’ACAT-Togo, la formation , de façon spécifique,  a pour but de former  des membres de la société civile togolaise pour la promotion et la protection des droits de l’homme, en particulier sur les mécanismes de l’examen périodique universel et du comité contre la torture mais aussi et surtout la soutenir dans la diffusion et le suivi des recommandations émises lors de l’Examen Périodique Universel du Togo. « L’initiative du CCIG, de la FIACAT et de l’ACAT –Togo vise à promouvoir le travail conjoint avec les membres de la société civile togolaise en leur fournissant des outils pratiques et un soutien logistique afin d’améliorer leur contribution dans le cadre de ce mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme », a-t-il ajouté.

« Le Gouvernement dans ses efforts de promotion et de protection des droits de l’homme, du renforcement de la démocratie et de consolidation de l’Etat de droit, demeure ouvert à un cadre partenarial avec la société civile », a déclaré pour sa part, la Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, Chargée des Droits de l’Homme, Mme Napka Polo.

L’atelier prend fin ce mercredi  26 avril 2017.

Pour rappel,  le Togo est passé pour la première fois devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2011, en présentant son rapport  sur les questions relatives aux droits de l’homme. Le 31 octobre 2016, lors de la 26ème session du groupe de travail du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le Togo a présenté son rapport national au titre du 2ème cycle de l’EPU.

Sur les 195 recommandations formulées à l’issue de l’examen, 167 ont été acceptées dont 26 déjà mises en œuvre. 28 n’ont pas recueilli l’adhésion du Togo et ont été donc notées.

L’EPU est fondé sur des objectifs et des principes qui favorisent la tenue d’un dialogue interactif et constructif entre  les parties prenantes. Il s’agit d’un chantier national qui doit comporter des consultations au cours desquelles, les représentants de la société civile et l’Institution nationale des droits humains, entre autres, participent activement et contribuent , sous diverses formes, au processus de mise en œuvre des recommandations acceptées.

(Photo : les participants )

 

 

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