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Blanchiment d’argent et financement du terrorisme : le GIABA prend le taureau par les cornes

 

 

Le terrorisme est devenu l’une des graves menaces à la paix et  à la sécurité  des Etats. La lutte contre cette forme  de criminalité requiert une approche globale et collective. Elle ne peut être  menée avec efficacité  sans prendre en compte la question de son financement.

 

C’est fort de cela que le groupe intergouvernemental d’action  contre le blanchiment d’argent en Afrique  de l’ouest  (GIABA)  a réuni mardi à Lomé les  présidents des cellules  nationales de traitement des informations financières  (CENTIF), les agents des banques centrales et des institutions financières  , les représentants des organisations internationales et des experts.

Il s’agit d’un atelier  spécialisé de formation  sur les résolutions  du conseil de sécurité des Nations Unies  à l’intention des Etats membres. Il ressort  en effet des rapports d’évaluation  mutuelle (REM) et des rapports de suivi des Etats membres qu’il ya encore d’importantes faiblesses dans  les dispositifs  nationaux  et particulièrement   pour la mise en œuvre  effective des conventions  et résolutions internationales  pour la répression du financement du terrorisme.

 

Selon le représentant du directeur  général  du GIABA, M. Babacar N’diaye , de nombreux  pays ne disposent pas  d’un cadre  juridique  leur permettant  de geler immédiatement  les fonds  et autres ressources  destinés au financement  du  terrorisme. Et lorsqu’il existe, il n’est souvent pas appliqué efficacement.

Le représentant du ministre  d’Etat, ministre  de l’Economie des Finances et de la Planification du Développement  a pour sa part, insisté sur la nécessité de priver les criminels  de fonds  et autres ressources financières utilisées à des fins terroristes.

« Ilya urgence et nécessité de prendre les mesures qui s’imposent et de mettre en place des dispositifs adaptés pour répondre  à l’ingéniosité de ceux qui  veulent utiliser  nos populations , la porosité de nos frontières , de nos systèmes  financiers , et le caractère informel  de nos économies , nos ONG ,nos organisations à  but non lucratif pour accomplir leurs desseins  criminels », a martelé le de son côté le président du CENTIF  M.Tchaa Bignossi  Aquitème.

Notons que  l’impact économique et financier  de ce fléau est considérable. Le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme constituent en réalité des  menaces pour  la stabilité  financière .

(Photo: vue partielle des participants à la rencontre)

Publié le 14/10/2015

 

 

 

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