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Aéroport Gnassingbé Eyadéma : Plus que 183 jours avant l’inauguration de la nouvelle aérogare !

En chantier depuis plus d’un an, la nouvelle aérogare de Lomé sera inaugurée en décembre 2014.

D’une superficie de 21 000 m2, elle disposera de 4 rampes télescopiques pour un accès direct aux avions, ce qui n’est pas possible aujourd’hui. Cette nouvelle aérogare pourra accueillir 2 millions de passagers par an contre 400 000 actuellement et aura une zone de fret pouvant traiter 50 000 tonnes contre 15 000 tonnes aujourd’hui. Elle disposera également de nouveaux taxiways pour relier les deux seuils de piste; d’un nouveau parking avion moderne pouvant accueillir jusqu’à 15 avions. Le parking existant sera réhabilité; il est également prévu l’agrandissement du parking automobile, des espaces VIP réservés aux compagnies qui utilisent la plateforme et de vastes salles d’embarquement, un hôtel et une galerie commerciale.« L’aérogare de Lomé sera le premier en Afrique à disposer de chronographes, ajoutés aux détecteurs d’explosifs et scanners de haute technologie. L’objectif des autorités togolaises est ‘0 risque d’accident », a déclaré le Colonel Latta Gnama, Directeur de l’Aviation civile 

En somme, il s’agit d’un chantier gigantesque d’un coût total estimé à 75 millions F CFA financés par la China Exim Bank, une banque populaire chinoise.

Sur le chantier, 300 Chinois et 100 Togolais travaillent avec acharnement. Les travaux avancent bien  et la nouvelle aérogare devrait être livrée dans le délai prévu. Plus que 183 jours donc avant que les Togolais découvrent ce joyau qui inscrira désormais l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma au rang des plus modernes et des plus sûrs sur le continent.

La construction de cette aérogare s’inscrit dans une vision futuriste du Togo : faire du pays, un  hub de transport aérien dans la sous-région. À cet effet, il importe de moderniser le traitement du trafic afin  d’ attirer et de rassurer les investisseurs.

Aussi, le Togo ne compte pas rester en dehors du processus de la modernisation du secteur aérien en Afrique. Depuis 2005, on assiste à des chantiers de construction ou de rénovation des aéroports sur le continent. Addis-Abeba, Accra, Bamako, Brazzaville, Conakry, Dakar, Kigali, Lagos, Libreville, Luanda, Nairobi, Ouaga… aucune ville ne souhaite  rester en marge. Soit un aéroport y a été achevé, soit il est en chantier, ou en  projet. L’un des défis poursuivis à travers ces projets est d’être en conformité avec les normes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). En outre, beaucoup d’experts estiment que le potentiel de croissance de l’industrie aéroportuaire en Afrique est nettement plus important qu’en Occident. Le secteur des transports aériens se porte bien sur le continent. De 4,5% en 2011, il a connu une croissance ces dernières années, soit 5, 1% en 2012, 5, 2% en 2013 et pourra atteindre 6% en 2014. Le nombre de passagers transportés à travers le ciel africain va tripler d’ici 2029. Bref, le secteur va poursuivre son essor et pour chaque État, il faudra « être à jour » si l’on veut parvenir à s’y faire une place. D’où l’importance de moderniser les infrastructures. 

L’aéroport Gnassingbé Eyadéma traite aujourd’hui 13 compagnies et « 4 ont postulé et sont en attente », selon Col. LATTA. Parmi les compagnies actuelles, la compagnie ASKY a fait de Lomé, une plateforme de transport aérien dans la sous-région. De nombreuses liaisons entre les capitales africaines passent par Lomé.        

En 2014, le gouvernement entend également entreprendre des travaux de renforcement et d’allongement  de la piste de l’aéroport;  reconstruire  la route d’accès à l’aéroport en 2 x 2 voies du Rond-Point Colombe de la Paix jusqu’à la FOIRE TOGO 2000; rechercher et  sécuriser un nouveau site pour le futur aéroport aux environs de Tsévié ; la réhabiliter les aérodromes secondaires dans les cinq régions; rallonger et renforcer les chaussées de l’aéroport International de Niamtougou.

Avec les grands travaux routiers,  ceux du 3e quai au Port Autonome de Lomé, le Togo veut s’afficher complet en matière d’infrastructures de transport.

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