Les membres du bureau national  de l’Union des Chambres Régionales de Métiers (UCRM) ont été investis ce lundi 09 octobre 2017 au Palais des Congrès de Lomé, par le ministre chargé de l’artisanat, Mme Victoire Tomégah-Dogbé.

Composée de 8 membres (bureau exécutif et commissions spécialisées) cette équipe dirigée par M. Eklou Kodjo est élue pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois.

« Je ne veux pas de division ; préservez la cohésion en votre sein », a lancé Mme Victoire-Tomégah Dogbé à l’endroit des membres du nouveau bureau.   « Aujourd’hui, nous avons un artisanat organisé, un artisanat fort, un artisanat qui se mobilise », s’est –elle par ailleurs félicitée.

En effet , cette cérémonie  d’investiture consacre  la fin d’un processus qui a commencé  par  la mise en place des organes  des chambres  préfectorales  et d’arrondissements de Lomé, suivie des élections des membres  des organes des chambres régionales  de métiers  (CRM).  Les CRM viennent ainsi réguler les chambres de métiers  en vue de créer un environnement sain et loyal au profit des acteurs du secteur.

Ces délégués mandatés par  leurs pairs  pourront défendre les droits de chaque artisan.

L’assemblée consulaire est composée de 24 délégués : les présidents  et les trois conseillers des bureaux exécutifs de chaque CRM.

La chambre de métiers est un établissement public à caractère professionnel doté  de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle est  auprès des pouvoirs publics l’organe représentatif  des intérêts généraux de l’artisanat. A ce titre, elle assure pour les artisans, les apprentis et les organisations professionnelles  de l’artisanat, une mission de formation, de conseil, d’immatriculation des entreprises  et de représentation auprès des pouvoirs publics.

Les postes électifs des structures de chambres de métiers sont pourvus pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois et les délégués à l’Assemblée Générale doivent avoir des suppléants  élus dans les mêmes conditions.

Les chambres de métiers comptent  à ce jour  53967 artisans contre 31000 à fin 2016.

Le secteur de l’artisanat se présente aujourd’hui comme un créneau porteur eu égard aux immenses potentialités qu’il renferme en termes de création d’emplois, de valorisation de produits locaux, de génération de revenus et partant, de contribution à la lutte contre la pauvreté. Il contribue à 18% à la formation du PIB et à la réduction du déficit de la balance des paiements pour 20%.

(Photo : Mme Victoire Tomégah-Dogbé procédant à l’investiture)