Les travaux d’un atelier couplé d’une assemblée générale du réseau Formation Agricole et Rurale (FAR) ont débuté ce lundi à Lomé. Les participants venus des 14 pays membres de cette organisation vont, pendant 5 jours, plancher sur différentes thématiques relatives à la vie et au fonctionnement du réseau
« Le réseau a été mis en place il y a 11 ans dans le but d’aider les pays à prendre conscience de la formation agricole. Aujourd’hui , il est question de réorienter le réseau pour qu’il tienne compte des enjeux nouveaux qui sont apparus. C’est ces enjeux que nous allons repositionner dans notre stratégie d’action pour sortir un plan d’action pour que le nouveau bureau aille dans le sens des actions adaptées au contexte actuel », a expliqué à l’ouverture des travaux, M. Ango Pierre Blaise , président du réseau FAR. Pour lui ces défis sont liés notamment au renouvellement générationnel et à la promotion du genre au sein du réseau, à l’intégration de la question des jeunes devenus des proies faciles pour les filières terroristes, à la modernisation de la formation dispensée par le réseau. Promouvoir d’autres alternatives de financement au lieu de continuer à dépendre du budget de l’Etat, c’est également un défi à relever par le réseau qui , selon M. Anago, doit s’adapter au contexte actuel pour devenir » une force de proposition et d’expertise ».
Pour M. Bataka Koutéra , Secrétaire général du ministère togolais en charge de l’Agriculture , l’émergence du continent africain dépendra de la transformation de son agriculture qui doit répondre au mieux aux défis et enjeux actuels . Cela , à en croire le Secrétaire général , passe par une formation agricole professionnelle , telle que recommandée par le sommet de Malabo , comme stratégie de développement. Aussi a-t-il appelé le réseau à la modernisation de sa formation en vue de répondre au défi de compétence des jeunes.
- Bataka Koutéra a par ailleurs appelé le réseau à l’action . « Il est temps d’agir », a-t-il martelé.
Cinq principaux thèmes vont meubler la présente rencontre du réseau FAR à Lomé . Il s’agit entre autres de l’ « Identification des stratégies des bailleurs et définition de la stratégie du réseau »; » Actualisation de l’organisation et du fonctionnement du réseau »; » Plan d’action et fiche de poste générique animateurs par pays », Bilan technique et financier du bureau actuel et élection du nouveau bureau ».
14 pays sont membres du réseau FAR. Ce sont le Bénin , le Burkina-Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Madagascar, le Mali, le Maroc, le Sénégal, le Tchad, le Togo, l’Algérie, la Tunisie et la France.
(Photo: les participants )