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Avec  le projet  EJV, Ali Asso caresse l’espoir  d’un avenir radieux

Natif de Koudjodolou , village situé à 25 km à l’ouest de Bafilo, chef-lieu de la préfecture d’Assoli, Ali Asso, 37 ans, est l’un des nombreux jeunes bénéficiaires du projet d’Opportunités d’Emplois pour les Jeunes Vulnérables (EJV) dans la région de la Kara. Après sa mission de volontariat communautaire sur les travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) dans son village, le jeune homme reçoit un appui  financier pour mettre en place son activité génératrice de revenu (AGR).

Soixante mille (60.000) FCFA, c’est  le montant  de l’appui financier reçu par Ali Asso auquel  s’ajoutent  40.000FCFA épargnés par le jeune homme pendant  sa mission de volontariat.  Avec ces fonds, il  acquiert de l’engrais, des produits phytosanitaires  et des arrosoirs pour relancer son activité de maraîchage.  « Tout va bien et  j’ai confiance », clame-t-il.

L’avenir en effet, semble prometteur  pour le jeune maraîcher.  Avec ses  205 planches de tomates et 22 planches de laitue, Asso table sur un chiffre d’affaires au-delà du million. « Les cultures sont presque arrivées à maturité.  J’attends impatiemment la période de récolte », confie-t-il.   « Je n’ai pas utilisé tous les fonds que j’ai reçus. J’ai 35.000 F de réserve pour parer aux éventualités », ajoute-t-il par ailleurs.

Asso est aidé dans son activité par ses enfants.  Mais le maraîcher ambitionne de recruter d’autres jeunes  pour « leur donner du travail » dit-il.

Le projet  EJV est mis en œuvre par l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la base (ANADEB). L’objectif visé par le gouvernement togolais à travers ce projet est de fournir des opportunités de génération de revenus aux jeunes pauvres et vulnérables ciblés du Togo. Dans la région de la Kara, le projet  prend en compte 44 villages les plus vulnérables soit un total de 3080 jeunes bénéficiaires âgés de 18 à 35 ans.  Ces jeunes,  à travers  les THIMO, ont pour mission de participer au développement de leur communauté  en réalisant des microprojets. Sur les 3080 participants aux THIMO, 2200  devront bénéficier d’un appui aux activités génératrices de revenus, une fois  leur mission de volontariat communautaire achevée avec succès.

Pour pérenniser ces AGR, un processus d’accompagnement consistant à coacher ces jeunes sur une durée de six mois  dans l’élaboration du plan d’affaires, le démarrage jusqu’à la maitrise de la gestion de leurs activités a été mis en place.

(Photo: Ali Asso dans son exploitation)

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