Le Président de la République du Togo , Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue ghanéen, Nana Dankwa Akufo-Addo, ont inauguré le vendredi 26 octobre dernier, le poste de contrôle juxtaposé de Noepe-Akanu.

A cette occasion, le Président ghanéen s’est dit disposé à œuvrer avec le Togo pour assurer le succès de la gestion du poste et à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre son pays et le Togo.
 » Nous croyons qu’il est dans notre intérêt économique que ce projet réussisse, car, avec travail acharné, créativité et esprit d’entreprise, cela devrait créer suffisamment d’opportunités pour améliorer la prospérité de notre peuple « , a-t-il déclaré, tout en exprimant la gratitude des peuples ghanéen et togolais à la Commission de la CEDEAO et à l’Union européenne pour leur assistance dans la construction du poste frontière commun.
Pour Nana Akufo-Addo, le poste frontière conjoint renforcerait la circulation des personnes, des biens et des services, augmenterait le commerce intrarégional, réduirait les coûts liés au commerce et à la logistique, améliorerait la sécurité transfrontalière et servirait à l’échange d’informations.
Grâce à ce poste frontalier, équipé de ponts bascules, de scanners de bagages et de piétons, ainsi que d’équipements informatiques de pointe, des inspections communes, le partage de renseignements et des initiatives communes de gestion des risques devraient permettre de réduire considérablement les délais de traitement à la frontière.
« Tout en récoltant les avantages de ce poste, le Ghana et le Togo devraient également être conscients des défis qui pourraient survenir, et être prêts à les relever, notamment le maintien de l’ordre public, le traitement des crimes transfrontaliers, la contrebande et d’autres problèmes connexes » , a insisté le numéro 1 ghanéen.
Pour rappel, le 26 juillet 2017, le Togo et le Ghana ont signé un accord bilatéral et le manuel de procédures opérationnelles qui régissent les opérations conjointes et la gestion du posté frontalier juxtaposé.