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Développement à la base : un concept, une vision

Le développement à la base, né de la vision prospective du Chef de l’Etat, a depuis 2008, en s’appuyant sur les principes fondamentaux que sont la participation,  la responsabilisation et l’autonomisation des populations, gagné beaucoup de terrain sur la pauvreté. Sa mission est d’assurer durablement à l’horizon 2032, un accès universel de toutes les communautés et organisations à la base du Togo au minimum vital commun. Le concept de minimum vital commun  se définit comme un ensemble de besoins de base légitimes de la population, couvrant des domaines aussi cruciaux que variés dont six apparaissent comme primordiaux dans le vécu des Togolais: l’alimentation et la nutrition ;  la santé ;  l’éducation ; l’accès à l’eau potable et à l’hygiène, le développement de la capacité des populations à générer de la richesse, le désenclavement des localités.

 

Le développement à la base repose sur quatre axes : renforcement des capacités à la base ; valorisation des potentialités productives locales ; amélioration des infrastructures de base ; promotion des filets sociaux.

Depuis sa création, le ministère chargé du développement à la base est très actif sur le terrain, améliorant les capacités  des communautés à la base à générer de la richesse  et réduisant les déséquilibres inter et intrarégionaux en matière d’infrastructures socio collectives.

Pour atteindre ses objectifs, le ministère s’appuie sur  l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB). Les deux s’entourent des projets (FSB, EJV, PN-PTFM, PUDC Psmico, PDC-Zu, Pradeb, Paeij-SP, Faiej, etc.) qui améliorent la vie des Togolais.

De 2011 à 2019, le ministère a investi près de 09 milliards de francs CFA dans l’artisanat. Les statistiques font état de 11.300 projets financés grâce aux différents mécanismes. Sur 60.000 jeunes artisans enregistrés, 25.000 ont été formés pour développer et professionnaliser leur art. Plus de 800 entreprises artisanales ont été créées, occasionnant 2469 emplois et 411 artisans ont été couverts par l’assurance maladie.

Autres indicateurs probants

Grâce au Projet de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (Psmico), 483 salles de classe ont été construites, 553 hangars de marché également. Aujourd’hui, on estime le nombre d’infrastructures d’assainissement mises en place à environ 2024. En début d’année 2020, il a été établi que le Programme de développement communautaire en zones urbaines (PDC-Zu) a donné un emploi temporaire à plus de 18.000 personnes dans 151 quartiers vulnérables de 12 villes des régions du Togo.

Le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), évalué à 155 milliards de francs CFA, a permis de construire et de réhabiliter 406 km de pistes rurales réparties dans le pays. Des sources d’énergies durables et innovantes (10.000 lampadaires solaires dont 7000 standards, 2000 avec 05 prises pour charger les appareils et 1000 avec un spot Wi-Fi) ont été fournies aux cibles. 208 salles de classe, 44 écoles primaires publiques, 11 centres d’enseignement général, 08 lycées ont été installés et équipés pour améliorer la qualité de l’éducation nationale.

Au moins 20 milliards de francs CFA ont été déboursés dans les cantines scolaires avec 95.000 élèves touchés. En 2019, 45.700 ménages ont bénéficié des transferts monétaires trimestriels (de 15.000 francs CFA). 120.000 emplois temporaires ont été créés pour des personnes vulnérables tandis que près de 16.500 emplois durables ont été engendrés par les micros entreprises. 05 milliards de francs CFA de crédits ont été alloués aux jeunes entrepreneurs.

Des perspectives captivantes

D’ici 2022, les responsables vont réaliser 350 unités d’infrastructures sociocommunautaires et économiques. Près de 473.000 Togolais bénéficieront des filets sociaux (transferts monétaires, Thimo, cantines scolaires) ; 7700 organisations de développement à la base seront accompagnées, 450.000 jeunes citoyens (15 à 35 ans) seront formés sur les valeurs citoyennes. Plus de 7000 microentreprises germeront, générant 107.500 emplois dont 21.500 durables. Les pouvoirs publics appuieront la création et le renforcement de 4000 entreprises artisanales et 12.000 emplois durables dans le secteur tout en offrant une couverture en assurance maladie à 90.000 artisans et leurs ayants droit. A l’horizon 2025, la fourniture de repas communautaires sera étendue en milieu scolaire avec la multiplication par 03 du nombre d’écoles dotées de cantines scolaires et le triplement du nombre d’apprenants bénéficiaires qui sera porté à 300.000, etc.

Les chiffres parlent suffisamment d’eux-mêmes, le Togo se développe à tous égards. Progressivement, les ménages se mettent à l’abri de la précarité grâce à leurs activités génératrices de revenus, boostées par les programmes et les financements du ministère. A ce rythme, le pays est à même d’éliminer la faim et la pauvreté en 2030 et de devenir un pays émergent, c’est le vœu le plus cher des autorités.

(Photo: Myriam Dossou-d’Almeida, ministre chargé du développement à la base)

 

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