Aucun effort n’est de trop lorsqu’il s’agit de promouvoir l’entrepreneuriat jeune. C’est le crédo du ministère en charge de l’Emploi des Jeunes qui multiplie , à cet effet, les initiatives. La dernière en date, fut un dîner entre les jeunes entrepreneurs financés par le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) et le PRADEB ( Programme d’Appui au Développement à la Base) et les patrons des grandes entreprisses du Togo, réunis au sein de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET). L’événement présidé par Mme Victoire Tomégah-Dogbé , ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse, de l’Artisanat et de l’Emploi des Jeunes , a eu lieu vendredi dernier à l’hôtel Sarakawa à Lomé, en présence d’illustres personnalités.
Pour Mme Victoire Tomégah-Dogbé, cette rencontre vise à établir un pont entre la génération des jeunes entrepreneurs
et celle des patrons des grandes entreprises du Togo.
S’adressant aux grands patrons, le ministre a indiqué que les jeunes entrepreneurs ont besoin de repère et de soutien. « Ils sont nombreux à entreprendre avec peu de moyens . Ils veulent avancer, ils veulent agir, ils veulent conquérir…Donnons leur l’occasion de rêver grand », a lancé Mme Tomégah-Dogbé.
Le gouvernement , pour sa art, a rappelé le ministre, s’ évertue à promouvoir l’entrepreneuriat à travers des réformes qui ont considérablement amélioré le climat des affaires , et en mettant en place des mécanismes de soutien aux jeunes entrepreneurs, tels que le FAIEJ, le PRADEB…
Le ministre, par ailleurs n’ a pas passé sous silence l’importance du secteur privé » le plus grand pourvoyeur d’emplois » , dans la création de richesse . « Si le secteur privé n’est pas accompagné, nous allons rater cette création de richesse », a-t-elle souligné avant d’inviter patrons des grandes entreprises et jeunes entrepreneurs à tisser des réseaux.
L’accompagnement des jeunes entrepreneurs par les grands patrons, c’est ce que souhaite également la Directrice du FAIEJ Mme Gbadamassi-Mivédor. « Nos jeunes doivent rêver grand et pour rêver grand, ils doivent être accompagnés; l’AGET a la capacité de les accompagner », a-t-elle martelé.
« Il faut un secteur privé dynamique et fort et ce dynamisme viendra des jeunes », a déclaré pour sa part, Josée Syménouh, Président d’AGET , qui a invité les jeunes à entreprendre avec audace, volonté, optimisme , ténacité, lucidité et agilité dans l’art de manipuler le numérique. » Avec ces qualités, je crois que le jeune entrepreneur peut réussir », a-t-il souligné. Pour lui, face aux obstacles : procédures administratives , recherche du financement, peur du risque, manque de temps, individualisme… le jeune entrepreneur a besoin d’accompagnement à travers le mentoring et le coaching. C’est cet appui que l’AGET compte apporter aux jeunes entrepreneurs. En outre » l’AGET étudie un projet de capital risque de manière à accompagner les jeunes sur le marché financier », a annoncé le président d’AGET.
Démarré en octobre 2012 ,le FAIEJ a formé plus de 7000 jeunes et financé plus de 1000 plans d’affaires.
Depuis 2013, année de son démarrage, le PRADEB a financé plus de 500 plans d’affaires et formé environ 1600 jeunes.
(Photo: Vue partielle des participants au dîner)