Le Togo perd chaque année 23500ha, soit 4,14%, de ses terres exploitables, pour cause de phénomènes naturels (inondations, érosion) mais aussi par l’action de l’homme. Selon une étude, couvrant la période 2000 – 2010, au total 2349 km2, soit plus de 230.000 ha de terres, sont dégradées au Togo.
Restaurer 80% de ces terres, ramener le couvert végétal à 3% et la productivité des sols à un tiers, à l’horizon 2030, c’est l’ambition du gouvernement, qui à travers le ministère chargé de l’Environnement, a défini des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres.
Soumises à validation ce jeudi 03 août 2017 à Lomé, ces cibles, selon M. Adjonou Kossi, Enseignant chercheur à l’Université de Lomé, reposent sur trois principes : réduire la dégradation des terres ; éviter la dégradation des terres ; restaurer les terres dégradées.
Pour le Directeur de l’Environnement et des Ressources Forestières « la lutte contre la pauvreté en milieu rural, passe par la lutte contre la dégradation des terres ».
(Photo : André Johnson, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières)