Le Président de la République, Faure GNASSINGBE s’est rendu ce mercredi sur le chantier de l’hôtel 2 février de Lomé.Cette visite a lui permis de découvrir de visu l’étendue du chantier confié à l’entreprise ZPC Hospitality et l’avancement des travaux.
« Le président a été très heureux de visiter l’ensemble des locaux, de voir les 900 et quelques ouvriers togolais travaillé sur ce projet. Il a été très impressionné par la qualité qu’on lui a faite. Le président a été très content selon lui, de voir l’ensemble des locaux ou les contraintes de tous les travailleurs locaux dans la tribune, les restaurants, la réception, l’environnement auxquelles les ouvriers sont habitués à travailler », a déclaré Dr Dieteck Jianki, directeur des opérations sur le site.
Selon Dieteck Jianki, les employés sont encouragés. Qu’ils soient de jour ou de nuit, ils bénéficient tous les jours d’au moins un repas et de diverses assistantes sociales.
La rénovation de ce complexe hôtelier sera réalisée en un « temps très court » et en une « qualité exceptionnelle », selon Dieteck Jianki. Dans l’ ensemble, à ce jour, 15 % des travaux ont été réalisés.
D’un cout total de 37,5 milliards, le complexe disposera entre autres, de quatre types de chambres dont des suites, d’une grande salle de conférence, d’un auditorium présidentiel, de beaucoup de salles de réunions, d’ un casino, d’ une discothèque, de cinq restaurants, d’ un grand espace aménagé autour de la piscine.
Le futur hôtel 5 étoiles emploiera au moins 500 Togolais. Il ouvrira ses portes en novembre sous la marque de « Radisson Blu ».
L’hôtel 2 février, inauguré en 1980, est un gratte-ciel de 102 mètres avec 36 étages. Il fut l’un des fleurons de l’hôtellerie togolaise avec ses 368 chambres – dont 52 suites présidentielles et 52 suites ministérielles.
Géré depuis son ouverture par le groupe Sofitel, puis confié en 2002 à Corinthia Hotels International, l’hôtel 2 février a été confronté dès la fin des années 1990 à des difficultés matérielles et financières. Il a été cédé en 2006 au holding Libyan African Investment Company (LAICO) , qui s’était engagé à le réhabiliter, avant d’ être réapproprié par l’ État.
Il faut noter que l’Assemblée nationale togolaise a adopté en novembre 2014, le projet de « nationalisation de l’ensemble immobilier et mobilier de l’hôtel 2 février » de Lomé. .
Selon les motifs, ce projet de loi répond au constat que, depuis 2006 que l’État à cédé l’ hôtel à la société libyenne, les travaux de réhabilitation prévus par le contrat ne sont pas faits. Pire, le partenaire a purement et simplement arrêté les activités de l’hôtel et démonté tout son ameublement et son équipement.
