Hôtel Cristal –Kpalimé. C’est le cadre choisi pour la rencontre d’échanges intervenue ce mardi 04 octobre, entre le ministre en charge du Développement à la Base , des bénéficiaires des différents produits du Fonds National de la Finance Inclusive(FNFI) , les responsables des fédérations de bénéficiaires, des micro finances partenaires du FNFI et les autorités locales de la région des Plateaux-Ouest. Cette rencontre entre dans le cadre de la tournée nationale entamée par le ministre depuis le15 septembre dernier pour faire le suivi de la mise œuvre des différents programmes et projets de son département.
Particulièrement à Kpalimé, il s’est agi pour Mme Victoire Tomégah-Dogbé d’encourager les bénéficiaires de la région des Plateaux-Ouest (regroupant les préfectures de Kloto, Danyi, Agou et Kpélé) à rembourser les crédits.
En effet, alors que la moyenne nationale de remboursement se situe au-delà des 90 % pour les trois produits APSEF (Accès des Pauvres aux Services Financiers), AGRISEF (Accès des Agriculteurs aux Services Financiers) et AJSEF (Accès des Jeunes aux Services Financiers), dans les Plateaux –Ouest, il ne dépasse guère 50%. Une situation qui inquiète et plonge les activités des microfinances partenaires du Fonds dans cette partie du pays.
Or, c’est justement pour répondre aux besoins spécifiques de cette région essentiellement tournée vers l’agriculture que le FNFI a conçu et lancé son produit AGRISEF.
Pour le ministre du Développement à la Base, la mauvaise foi des bénéficiaires et le manque de sensibilisation expliquent ce retard dans le remboursement.
« Si nous sommes ici ce matin, c’est parce que les choses ne marchent pas chez vous comme il se doit… Aidez les microfinances en remboursant vos crédits… Si vous remboursez, cela vous permet de prendre de nouveaux crédits et aux autres également d’en bénéficier. Si vous ne remboursez pas, vous-vous fermez les portes mais aussi aux autres… C’est une chaîne ; quand un maillon se casse, toute la chaîne se casse », a martelé Mme Tomégah-Dogbé.
Face à cette situation, il est envisagé l’implication des préfets, des chefs -cantons, des chefs de quartiers, des CDQ et CDB pour notamment accélérer la sensibilisation afin d’amener les bénéficiaires à rembourser.
« Nous allons mettre un peu de pression ; c’est un engagement que nous prenons », précise Kokou Bertin Assan, Préfet de Kloto.
(Photo : Mme Victoire Tomégah-Dogbé, s’adressant aux participants)
