« Le succès entrepreneurial. Que font ceux qui réussissent ? » ; « Financement des activités économiques des jeunes : ce qui marche ! » . Voilà les deux communications qui ont marqué hier jeudi 05 octobre 2017, la journée d’échanges et de partage entre jeunes entrepreneurs togolais à la Bluezone de Cacavéli. L’initiative vient du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) et du Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB).
Près de 300 jeunes ont participé à cette rencontre qui vise d’une part à créer un espace d’auto diagnostic des jeunes afin d’identifier les freins à l’accès au financement et au développement de la jeune micro entreprise, et d’autre part à partager les enseignements à partir des « success stories ».
Les deux communications de la rencontre ont été présentées par des jeunes chefs d’entreprise qui ont fait leurs preuves avec des initiatives innovantes et porteuses.
Pour le communicateur Hillah Amah Biova, optométriste-opticien, le succès d’une entreprise dépend avant tout de la qualité des produits ou services qui, selon lui, détermine le client. A cela, s’ajoute la motivation, a-t-il indiqué. « On ne devient pas entrepreneur par imitation ; il faut une motivation », a-t-il précisé. « Après mes études, j’ai travaillé dans un cabinet ; j’avais un salaire mais je voulais gagner plus. C’était cela ma motivation », a-t-il témoigné.
Ousmane Abdou-Samadou est l’un des participants ; en quête de financement pour sa jeune entreprise « Vera Group », spécialisée dans la fabrication de produits d’entretien à base d’Aloès Vera, il s’est dit satisfait des échanges.
Le PRADEB et le FAIEJ sont deux dispositifs mis en place par le gouvernement pour lutter contre le chômage à travers le financement des initiatives entrepreneuriale des jeunes.
(Photo : vue des participants)