L’Organisation des Nations Unies (ONU) célèbre chaque 5 juin la journée mondiale de l’environnement. Le thème retenu cette année est : « Sept milliards de rèves.une seule planète. Consommons avec modération. »
Dans son message à la nation , le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, M. André Johnson a dressé un constat amer et très inquiétant pour notre planète .
En effet selon le ministre, notre planète qui ne comptait que 2 ,52 milliard d’habitants en 1950 est aujourd’hui sollicitée pour satisfaire les besoins de plus de 7 milliards et le sera davantage à l’horizon 2100 pour satisfaire les besoins de plus de 14 milliards d’habitants.
En plus les ressources en terre s’amenuisent, drastiquement et l’on dispose de moins en moins de terres cultivables ; quant aux ressources en eau, elles se raréfient du fait, non seulement des anomalies climatiques mais aussi et surtout de l’accroissement des besoins.
Par ailleurs les ressources biologiques s’épuisent inexorablement du fait des pressions humaines et du réchauffement de la planète. Beaucoup d’espèces et d’écosystèmes vulnérables sont menacés de disparition si la température augmente de 2°c ; ce qui comporte des conséquences importantes sur la sécurité alimentaire mondiale et régionale.
En outre les besoins en énergie, toutes catégories confondues, croissent exponentiellement avec pour conséquences, la pollution de l’air, de l’eau, et des terres, la déforestation, et les émissions de gaz à effet de serre.
Le plus alarmant à en croire le ministre est que d’ici 2050, si les modes de consommation et de production actuels restent inchangés, avec une augmentation de la population qui devrait atteindre 9,6 milliards, nous auront besoins de trois planètes pour maintenir nos modes de vies et de consommations.
Selon la FAO, il faudra augmenter la production agricole de 70%. Pour ANDRE JOHNSON, il est important aujourd’hui de « produire davantage et durablement en quantité et en qualité, pour couvrir les besoins alimentaires d’une population en constante augmentation »
Ce défi dit-il, peut être relevé si nous changeons nos modes de consommation des ressources naturelles par la minimisation des gaspillages, et la promotion de leur gestion rationnelle. « Consommer dans les limites que la planète nous offre est la seule stratégie possible afin d’assurer un avenir sain grâce auquel nos rêves pourront être réalisés » a-t-il aussi ajouté
