« Les zones humides pour notre avenir », c’est le thème de la journée
mondiale des zones humides célébré   dans le monde chaque 2
février.

Cette journée instituée par l’Organisation des Nations-Unies (ONU)
vise à sensibiliser la communauté internationale sur la dégradation de
ces zones.

En marge de cette commémoration, le ministre togolais de
l’Environnement et des Ressources Forestières, André Johnson, a livré
un message dans lequel il souligne l’importance des zones humides dans la
vie de l’homme.

« Les zones humides sont le berceau de la diversité biologique et
fournissent de l’alimentation en eau. Substrat des pêcheries et de
l’agriculture, grâce au renouvellement des nappes phréatiques, elles
jouent le rôle de rétention des matières nutritives par les plaines
d’inondation et favorisent la promotion du tourisme et constituent
l’une des voies pour le transport. Elles constituent en outre des
ressources énergétiques diverses par excellence », peut-on lire dans
le discours du ministre.

D’une superficie de 56.600 km² , le Togo dispose de 2210 km² de zones
humides constituées par le bassin de l’Oti-Mandouri, le parc national de la
Kéran dénommé actuellement parc Oti-Kéran, des zones humides du
littoral du Togo et les réserves de faune de Togodo.

 »Les zones humides constituent les zones de l’écosystème les plus
menacées,  64% de ces ressources ont disparu depuis un siècle dans le
monde  par le drainage, la pollution et la surexploitation de leurs
ressources », fait observer le commissaire du gouvernement aux
affaires environnementales.

(Photo: André Johnson, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières)