Le monde compte à ce jour, plus d’un milliard de personnes handicapées (ce qui représente 15% environ de la population mondiale), qui en raison de leurs situations sont confrontées aux innombrables problèmes de discrimination, de précarité, et de pauvreté.

Le Togo qui compte au moins 600 000 personnes handicapées, n’échappe pas à cette triste réalité très perçue sur le continent africain.

L’importance de ces statistiques, devrait inciter les Etats (particulièrement africains) à prendre en compte cette frange de la société dans la réalisation de leurs politiques de développement.

La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest et l’Union Africaine (UA) sont très actifs sur cette question pour relever le défi, et militent en faveur de « l’intégration de la question du handicap dans les politiques et programmes de développement ».

Le sujet est au centre des préoccupations des experts de l’UA et de la CEDEAO actuellement en conclave à Lomé pour deux jours, à compter de mercredi.

Un réseau devra à l’issue de cette assise, voir le jour.

Il devra être composé de représentants de la Commission de l’UA, de la CEDEAO, des fonctionnaires des gouvernements et des membres clés des organisations des personnes handicapées des pays membres de la CEDEAO travaillant en étroite collaboration sur la promotion des droits de l’homme des personnes handicapées à travers l’intégration de la question du handicap dans les politiques et plans de développement des pays membres de la CEDEAO.

Dans l’entretien qui suit, le chef de division en charge des affaires sociales de la Commission de la CEDEAO, Dr Alves d’ALMADA Gorge, a confié que la Communauté disposait d’une politique d’emploi et du travail qui constitue l’ossature de sa politique sociale.