Search
Close this search box.
Search
Close this search box.

La gouvernance foncière au centre d’un atelier national à Lomé

Un atelier national d’échanges sur la gouvernance foncière, organisé par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’Alimentation) en collaboration avec la plateforme nationale de la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau –Afrique de l’Ouest (CGLTE-AO), s’est ouvert ce jeudi 05 avril 2018 à Lomé. A travers cette rencontre, qui vise à mener des réflexions sur les processus nationaux de formulation du code foncier, et une appropriation par tous les acteurs des Directives volontaires pour une gouvernance responsables des régimes fonciers ( DVGF) , la CGLTE entend contribuer, en synergie avec les acteurs nationaux concernés , à l’amélioration de la gouvernance foncière au Togo pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Prennent part à cet atelier de deux jours, une soixantaine d’acteurs  du secteur public, d’organisations de la société civile, de la chefferie traditionnelle, d’organisations paysannes etc.
A l’ouverture de la rencontre, M. Djiwa Oyétoundé, Chargé de Bureau de la FAO au Togo, a souligné l’importance des Directives volontaires, lesquelles selon lui, ont pour objectif de promouvoir la gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts, en prenant en compte toutes les formes de régimes fonciers : publics, privés, communautaires, autochtones, coutumiers et informels. « Leur but ultime est de garantir la sécurité alimentaire pour tous et de promouvoir la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale », a-t-il ajouté, tout en souhaitant que les Directives volontaires contribuent à aider les acteurs nationaux à mieux analyser les problèmes fonciers les plus pertinents au cours de cet atelier d’échanges.
Pour Me Fiatuwo Séssénou, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de Vie, l’émergence du Togo passe en partie par le règlement intelligent du problème foncier. Aussi, se félicite-t-il du projet de loi portant code foncier et domanial, lequel selon lui, constitue une réponse adéquate du gouvernement à la question foncière au Togo, un outil de développement durable. « Le gouvernement est résolu à apporter des solutions justes à la question foncière », a-t-il laissé entendre avant de marteler : «  La terre doit être pour nous un facteur de développement et non de division ».
Au Togo, la terre est une ressource qui fait appel à des transactions de toutes sortes , si bien que le pays se trouve confronté à une insécurité foncière se caractérisant , entre autres, par les doubles ventes de terrains, la mauvaise exécution des baux ruraux, les expropriations abusives, la non-reconnaissance du droit de la femme à la terre, surtout dans les communautés rurales, la vente de biens indivis etc.
(Photo : table d’honneur à l’ouverture de l’atelier)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *