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L’ANCE demande au gouvernement de ratifier la convention de Minamata sur le mercure

 

L’Alliance nationale des consommateurs et de l’environnement (ANCE) a demandé vendredi au gouvernement togolais, la ratification de la Convention de Minamata sur le mercure (du 11 octobre 2013), ainsi que l’adoption d’un cadre juridique national d’élimination du mercure.

Deux mesures qui devraient contribuer à la protection des populations togolaises contre les effets nocifs du mercure aussi bien sur le plan sanitaire qu’environnemental.

En effet, sur le plan sanitaire, le mercure est un neurotoxique particulièrement dommageable pour le développement du fœtus et des jeunes enfants. L’exposition de l’homme à une forme de mercure peut entraîner des maladies neurologiques qui sont entre autre des pertes de mémoires, des tremblements de pieds et de mains, des troubles de la parole, des troubles oculaires, des changements neuromusculaires et des maux de tête. La présence du mercure dans l’organisme peut avoir aussi des effets négatifs sur le rein et la tyroïde. Une exposition élevée peut conduire à la mort.

Sur le plan environnemental, le mercure, une fois libéré peut se diffuser sur de grandes instances dans l’atmosphère entrainant d’une part, l’augmentation des Gaz à effets de serres (GES) et par conséquent des changements climatiques et d’autre part, la contamination globale des écosystèmes, poissons, oiseaux et mammifères tout au long de la chaîne alimentaire.

Au Togo, les thermomètres à mercure sont encore utilisés dans près de 296 418 unités pour 445 kg de quantités de mercure par an. Les lampes d’usages fluorescentes à mercure ne cessent de croître dans ce pays. Les statistiques officielles montrent qu’en moyenne 573 238 lampes ont été chaque année importées pour les besoins des ménages et de la population en général.

Le mercure (élément chimique de symbole Hg et de numéro atomique 80), est à l’image du plomb et du calcium un métal chimique toxique pour l’organisme humain même à faible concentration.

Il est l’un des dix produits chimiques extrêmement préoccupants pour la santé publique selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au regard des dangers que constitue cet élément, l’Alliance nationale des consommateurs et de l’environnement (ANCE) soucieuse du bien-être des populations, a interpelé vendredi le gouvernement togolais sur l’impérieuse nécessité de ratifier la Convention de Minamata sur le mercure (du 11 octobre 2013), et d’adopter un cadre juridique national d’élimination du mercure.

« Des problèmes générés par le mercure sont spécialement d’ordre sanitaire et environnemental« , rappelle Mme ADJIVON-TODJRO, environnementaliste, chargé du projet à l’ANCE-Togo.

 

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