Search
Close this search box.
Search
Close this search box.

Le CNLS plaide pour l’extension du traitement ARV en milieu carcéral

 

La majorité des prisonniers (71,9%) ont déclaré savoir qu’il existe un traitement pour le VIH, mais combien sont ces détenus séropositifs dans les prisons du Togo à bénéficier d’une mise sous traitement Anti rétroviraux  (ARV)?

Difficile de fournir des précisions quant à l’accès aux soins et aux traitements ARV en milieu carcéral.

Une situation qui logiquement s’apparente à la marginalisation de cette frange de la population générale. Or le Togo aspire à « zéro nouvelle infection » à l’horizon 2020, soit dans 5 ans.

Le Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA qui s’inscrit dans cette dynamique a introduit mercredi, un plaidoyer à l’intention des administrations pénitentiaires du Togo, sur la mise sous traitement ARV des détenus vivant avec le VIH en milieu carcéral.

La démarche répond au souci de l’institution de favoriser l’accès universel aux services de prévention, soins et traitements pour toutes les togolaises et togolais y compris ceux qui sont privés de la liberté.

Une enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les prisonniers réalisée par le Programme nationale de lutte contre le SIDA (PNLS), a permis d’estimer plus précisément la prévalence du VIH en 2011 dans la population carcérale du Togo.

Parmi les 1289 prisonniers qui ont accepté de faire le test, 55 ont été dépistés infectés par le VIH soit une prévalence nationale de 4,3%. Elle est de 14,3% chez les femmes contre 4% chez les hommes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *