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Le colloque du CAP 2015 tenu incognito sur fond de cafouillages

Annoncé comme devant faire capoter le sommet de Lomé sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique que notre pays s’honore de s’abriter depuis hier lundi 10 octobre, le colloque du CAP 2015 (Combat pour l’Alternance Politique en 2015) sur la problématique de l’alternance politique en Afrique, prévu pour les 10 et 11 octobre, s’est tenu incognito sur fond de cafouillages.

En effet, attendus à Lomé, dans le cadre de ce colloque, Albert Bourgi et Francis Kpatindé, deux éminentes personnalités qui devraient présenter des communications, n’ont pas fait le déplacement, « en raison de contraintes de dernières minutes », a estimé Jean Pierre Fabre, Président de l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement ), à l’ouverture du colloque. « Nous en sommes désolés », a-t-il ajouté.
Il n’en fallait pas plus pour déchaîner la foudre de jeunes internautes proches de l’ANC, contre  MM. Bourgi et Kpatindé accusés d’avoir été payés par le pouvoir togolais pour saboter le colloque.

Par ailleurs, initialement prévu pour se tenir au centre Agora Senghor (bas-fonds du collège Saint Joseph), le colloque n’aura finalement  lieu qu’à Nyékonakpoé , sans que les organisateurs aient pris soin de communiquer sur ce changement de lieu. Conséquence, hier matin certains participants se sont présentés à Agora Senghor, avant de retrouver tant bien que mal le nouveau cadre du colloque.

En outre, la rencontre s’est déroulée à l’abri des regards dans un cadre restreint, ce qui est plutôt paradoxal quand on sait tout le boucan organisé autour de l’événement.

Quelles sont les raisons de ces cafouillages dans la tenue d’un colloque pourtant censé éclipser le sommet de Lomé ? Seuls les organisateurs pourront répondre. Quoi qu’il en soit, le sommet   sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique continue de plus belle et accouchera à coup sûr d’une charte qui portera le nom de notre cher pays.

 

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