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Le GRAD veut redorer le blason de la chefferie traditionnelle

 

 

Redonner sa lettre de noblesse à l’autorité traditionnelle au Togo, tel est l’objectif du Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue , en organisant ce jeudi à Lomé, une journée de réflexion sur la chefferie traditionnelle. Il s’agit pour cette association de faire un plaidoyer pour la restauration  de la légitimité des chefs traditionnels.

« Le citoyen ne s’identifie plus à son chef; à partir de là , le chef perd sa légitimité et sa notoriété ;nous œuvrons pour revenir à la légitimité de la chefferie traditionnelle. » a déclaré Dr. Denke Marius  coordonnateur du projet et membre du GRAD

Au Togo, les autorités traditionnelles sont désignées par le terme générique de chef traditionnel. La Chefferie traditionnelle est reconnue par le constituant togolais et fait l’objet de l’article 143 de la Constitution du 14 octobre 1992 qui la définit comme « GARDIENNE DES US ET COUTUMES ». malheureusement elle connaît  d’énormes  problèmes : le manque de légitimité, la partialité, l’intrusion du politique etc…

La succession à la chefferie est devenue une bataille parfois violente entre des fils d’une même communauté. Dès lors, le lien parental ou le cordon ancestral qui lie les collectivités se brise malheureusement à l’occasion du choix d’un chef. La vie communautaire issue de la solidarité légendaire prend également un coup, d’où l’apparition d’une division due aux querelles intestines issues de ces problèmes de chefferie qui décrédibilisent l’autorité coutumière, car, un chef choisi, même s’il est reconnu officiellement sans l’adhésion de son peuple, est, du coup, désavoué par ses administrés.

Vivement que cette démarche du GRAD aboutisse pour que le Togo puisse disposer des références traditionnelles respectables et respectées à l’instar du MORO NABA au Burkina-Faso.

 

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