Le Relais Estudiantin pour la Promotion de la Citoyenneté et des Droits de l’Homme (REP-CDH) demande , à travers un communiqué publié vendredi 14 février dans la soirée, la libération du président du Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET), Kondo Komlavi et l’un de ses vice-présidents mis aux arrêts vendredi suite à des mouvements de revendication les 13 et 14 février 2014 sur le campus universitaire de Lomé. » C’est avec regret que nous avons assisté à la détérioration de la situation qui a soudain pris une tournure d’affrontement entre les étudiants et les forces de l’ordre, les 13 et 14 février derniers, avec à la clé l’arrestation de certains de nos camarades étudiants au rang desquels le Président du Mouvement pour l’Epanouissement de l’Étudiant Togolais (MEET) « , écrit Attisso Mathieu Désiré AGADA , président du REP-CDH dans le communiqué.
Le mouvement met les troubles récurrents sur le campus sur le compte d’un déficit d’information. » S’agissant des récents troubles, nous estimons, après avoir observé le déroulement des faits sur le terrain, que le déficit de communication entre les autorités et les étudiants porte un sérieux préjudice à l’essor de la sécurité collective des membres de la communauté universitaire « , précise le communiqué.
Le REP-CDH demande par »conséquent la libération des étudiants arrêtés et exhorte les autorités à communiquer davantage et de manière
plus ample sur les réglementations en vigueur ».
(Photo: Attisso Mathieu Désiré AGADA , président du REP-CDH )