Démarré hier , un atelier de formation des groupements féminins de la zone d’intervention de l’UNFPA a pris fin ce vendredi .

Durant deux jours, les participants venus des préfectures de TENDJOUARE, KENDJAL,  AVE , VO, ZIO, YOTO ont suivi des communications sur le code des personnes et de la famille , et le code de l’enfant. Ils ont   échangé sur les dispositions relatives au mariage et aux liens matrimoniaux, à l‘autorité parentale, aux régimes matrimoniaux et à la succession.

« À partir de cette formation vous devenez des lanternes au sein de vos communautés« , a déclaré M. Stanislas Bileba, représentant du ministre en charge de l’Action sociale , à l’endroit des participants. Selon lui, il est impérieux aujourd’hui d’intensifier les actions visant une meilleure connaissance et une meilleure compréhension des textes dont le Togo s’est doté  pour assurer la protection en matière de droits et  singulièrement des droits  des femmes et des filles. Cela permettra de mettre fin à certaines pratiques comme les mariages précoces et forcés, le lévirat  et la violence faite aux filles.

Pour rappel, selon l’enquête MICS 2010, 8 filles sur 100 se marient avant l’âge de 15ans .Ce taux est de 7,5 dans la région maritime, 6,9 dans les Plateaux, 9,3 dans la Centrale, 8 ,3 dans la Kara et 7,9 dans les Savanes. Par ailleurs, en 2010, les résultats d’une étude sur les violences basées sur le genre  réalisée par le ministère de la Promotion de la Femme a révélé diverses formes de violences subies par les femmes au Togo, notamment  les violences psycho morales, économiques, physiques et sexuelles .