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Lomé accueille la troisième réunion ministérielle du G7+

 

La troisième réunion ministérielle du groupe des Etats Fragiles G7+ a été ouverte hier jeudi 29 mai à Lomé par le Premier ministre du Timor-Leste M. Kay Rala Xanana Gusmao, aux côtés de son homologue togolais M. Séléagodji Ahoomey-Zunu, en présence de la présidente du G7+ Pires Emilia. Au centre de la rencontre , le « New Deal« , un document servant de feuille de route permettant de sortir de la fragilité.

Les travaux vont durer deux jours et les discussions vont porter sur les politiques stratégiques touchant les pays affectés par un conflit ; la mise en place d’un plaidoyer sur le programme de développement post-2015 et le plan de travail du G7+ pour 2014 et 2015.

Rappelant les heures sombres connues par le Togo de 1990 à 2005, marquées notamment par la rupture de la coopération avec l’Union Européenne (UE), le Premier ministre togolais s’est insurgé contre le principe de sanction économique. « La suspension de la coopération nous paraît être le pire ennemi de la construction de la paix et de l’Etat ou toute démarche vers le développement. Le Togo a connu de 1990 à 2005, une crise sociopolitique qui a eu des répercussions néfastes sur sa situation économique et sociale, devenue comparable à celle des pays post-conflit », a indiqué Séléagodji Ahoomey-Zunu. Pendant cette période, a précisé le Premier ministre, le taux de croissance économique était de 1% en moyenne annuelle contre un taux de croissance démographique de 2,5%.

Cependant depuis 2005, avec l’accession de Faure Essozimna Gnassingbé à la magistrature suprême, une nouvelle ère s’est ouverte pour le Togo, s’est félicité le Chef du gouvernement.  » Aujourd’hui, l’ambition du Togo affirmée dans la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE), est d’atteindre les rythmes de croissance plus élevés, pourquoi pas à deux chiffres sur une longue durée », a -t-il déclaré.

Pour M. Gusmao, la rencontre de Lomé est décisive. « Elle doit permettre aux membres du G7+ de parvenir à une vision commune sur les questions stratégiques relatives à ses interventions dans les Etats fragiles« , a -t-il souligné.

Le G7+ compte 18 membres dont le Togo, la Côte d’Ivoire, le Tchad, la Guinée-Bissau, l’Afghanistan, les îles Salomon Haïti ou le Timor-Leste. C’est un groupement de pays touchés par un conflit et qui passent de cette étape au développement. Partager des expériences et faire des plaidoyers pour davantage d’engagement de la communauté internationale, c’est l’objectif du G7+.

(Photo: Vue des officiels)

 

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