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MSF: oui aux réformes, non à la rétroactivité!

 

L’actualité sociopolitique au Togo était au cœur d’une conférence de presse tenue hier dimanche à Lomé par le Mouvement de Soutien à Faure (MSF). Il s’agit pour ce mouvement de se prononcer par rapport à des événements ayant marqué l’actualité . Les faits évoqués au cours de la rencontre sont le rejet par l’Assemblée nationale du projet de loi du gouvernement portant réformes constitutionnelles et institutionnelles ,  l’appel de certaines églises par rapport aux réformes, les élections présidentielles, le projet de loi CAR-ADDI, la situation au Burkina-Faso, l’élection du Bureau de la CENI…

Concernant le projet de loi portant réformes constitutionnelles ,  le MSF déplore qu’une partie de l’opposition ait appelé à la démission du Premier ministre suite au rejet du texte. Pour le Mouvement, le premier  ministre ne peut rendre le tablier que lorsqu’   « il s’agit  d’une motion de censure ou d’une déclaration de politique générale ou d’une présentation de programme rejetée par l’hémicycle« .

Par rapport à l’appel  aux réformes lancé par certaines églises du Togo et le groupe des cinq occidentaux, le MSF estime que ce sont des positions personnelles. En ce sens, le Mouvement  précise  que le processus de réformes est en cours .

S’agissant particulièrement de la modification du mandat présidentiel, le MSF note qu’elle ne peut intervenir que suite à une modification de la constitution . Or, note le Mouvement,  » Le président ayant prêté serment sur cette constitution , il se doit de la protéger« .

Pour le MSF, le contexte burkinabé est différent de celui du Togo.  » Au Togo, ceux qui pensent qu’il faut faire comme au Burkina  sont minoritaires; ce qui veut dire qu’ils n’auront pas le dessus s’ils osent tenter un coup de force« , prévient  M. Katanga Poro Tcha, Coordonnateur du MSF.

Abordant le projet de proposition de loi du couple CAR -ADDI,  le MSF fait observer :  » la loi doit être impersonnelle: ce qui n’est pas le cas; ici on vise le Président Faure;  la loi dispose de l’avenir et pas du passé: non rétroactivité; la  loi doit être impartiale: ici elle est en faveur de l’opposition ».

A propos de l’élection du bureau de la CENI, le MSF explique en  démocratie, lorsqu’il n’y a pas de consensus  sur un sujet,  on passe au vote  comme cela a été le cas.  Pour le MSF , il faut faire confiance  à ce bureau et l’aider à jouer pleinement son rôle.

Le MSF se félicite par ailleurs du décret portant statut général de la fonction publique.

En somme , le MSF se dit partant pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles mais dit non à la rétroactivité de la loi. Pour le mouvement, « Aujourd’hui, la priorité c’est: organiser des élections libres transparentes, équitables et sans violence; assurer et améliorer la santé des Togolais; assurer et maintenir l’alimentation aux Togolais; donner des emplois surtout aux jeunes« .

 

(Photo: Katanga Poro Tcha, Coordonnateur du MSF)

 

 

 

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