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Nouveau code pénal: de quoi les « apprentis » journalistes ont-ils peur?

 

 

Le Togo dispose depuis lundi d’un nouveau code pénal. Un texte qui prend en compte la criminalisation de la torture, et toute autre forme de traitement inhumain et dégradant y compris des dispositions pour réprimer la mauvaise gouvernance , les fraudes et les violations répétées en matière d’investissements ainsi que les manipulations sur la dette souveraine. le texte voté par les élus du peuple renforce la protection de l’Etat et les institutions de la république.

même si  l’avènement de ce nouveau  code est salué par plusieurs observateurs, il n’est pas du goût d’une partie de la presse qui y voit un désir de d’ entraver la liberté de presse. En effet, la nouvelle monture précise dans l’une de ses dispositions une peine d’emprisonnement de 6 mois à deux ans pour toute publication mensongère ou à des fins d’embrasement du pays. Une disposition qui, selon l’ancien vice -président du CONAPP(conseil national des patrons de presse)  Dimas Dikodo ne doit pas faire peur aux journalistes.

Reçu hier mardi dans l’émission  « FREQUENCE ACTU » sur radio Fréquence 1, le  directeur de publication du quotidien privé  « Forum de la Semaine » , voit plutôt dans ce code une obligation pour le journaliste de bien faire son travail sans chercher délibérément à nuire à un tiers . Il suffit dit-il que chacun fasse son boulot en toute responsabilité.

Faire son travail en toute responsabilité, c’est justement ce qui manque à une bonne partie de la presse togolaise , qui n’a de cesse de multiplier les dérives: atteinte à la vie privée, relais de rumeurs, publication de faits sans preuve… Les procès en cascades contre des journalistes ces derniers années sont une preuve du manque de professionnalisme , devenu la règle chez certains « apprentis » journalistes manipulables à merci par des hommes politiques et autres individus au dessein funeste. Les organes d’autorégulation de la presse devenus l’ombre d’eux-mêmes, il était temps que le gouvernement siffle la fin de la récréation.

 

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