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Octobre « Rose » ou le mois du cancer du sein

 

Chaque année, le mois d’octobre est  consacré à la sensibilisation sur le cancer du sein, afin d’attirer une plus grande attention sur la maladie, de favoriser la prise de conscience, et d’accroître le soutien apporté au dépistage précoce et au traitement ainsi qu’aux soins palliatifs de la maladie. C’est dans ce cadre que l’association Espérance vie nouvelle (EVN) en partenariat avec le ministère de la Santé a organisé une rencontre avec les populations hier mardi à Lomé .

Il s’agit de rappeler aux femmes qu’on peut guérir du cancer du sein s’il est détecté tôt. Pour ce faire, l’association encourage les femmes à pratiquer l’autopalpation des seins qui est le meilleur moyen de détection de cette maladie. Selon M. Stéphane  Awim, président de ladite association,  plus de 663 femmes souffrent de cette maladie au Togo. « Nous supplions les autorités de s’impliquer davantage pour une meilleure prise en charge des malades » a-t-il plaidé.

La représentante de la ministre de l’Action sociale, Mme Tebie Amoussou –Koutete Albertine a salué l’initiative et n’a pas manqué  d’insister sur la nécessité d’intensifier les actions de sensibilisation à l’endroit des femmes.

En dehors de cette rencontre, une journée de dépistage est prévue pour aujourd’hui mercredi 14 octobre.

Selon  l’OMS,, il y a chaque année près de 1,38 million de nouveaux cas et 458 000 décès dus au cancer du sein (IARC Globocan, 2008). Le cancer du sein est de loin le premier cancer chez la femme à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement. L’incidence du cancer du sein progresse régulièrement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire du fait d’une plus longue espérance de vie, de l’augmentation de l’urbanisation et de l’adoption des modes de vie occidentaux.

À l’heure actuelle, on ne dispose pas de connaissances suffisantes sur les causes du cancer du sein, aussi le dépistage précoce de la maladie reste le principal moyen de lutter contre la maladie. Lorsque le cancer du sein est dépisté à un stade précoce, et si un diagnostic et un traitement appropriés sont disponibles, il y a de fortes chances qu’il puisse être soigné. À l’inverse, s’il est dépisté tardivement, il est fréquent que le traitement curatif ne soit plus possible. Dans de tels cas, les soins palliatifs, qui permettront de soulager la souffrance des patients et de leurs familles, sont nécessaires.

La majorité des décès (269 000) ont lieu dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où la plupart des femmes atteintes d’un cancer du sein sont diagnostiquées très tardivement du fait essentiellement de l’absence d’information sur le dépistage précoce et de l’accès insuffisant aux services de santé. L’histoire de Maria (voir ci-dessous) illustre bien cette situation dramatique commune à des milliers de femmes vivant dans des régions où les ressources sont limitées. Une situation qui peut changer radicalement si des programmes de santé publique appropriés sont mis en place.

L’OMS encourage la mise en place de programmes complets de lutte contre le cancer du sein dans le cadre des plans nationaux de lutte contre le cancer. Les stratégies recommandées pour un dépistage précoce dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont la reconnaissance des premiers signes et symptômes et le dépistage par un examen clinique du sein dans des zones pilotes. Le dépistage par mammographie est très coûteux et n’est envisageable que dans les pays disposant d’une bonne infrastructure médicale qui ont les moyens de mettre en place un programme à long terme.

 

Publié le 14/10/2015

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