Le Collectif des Anciens Militants de l’Union des Forces du Changement (CAM-UFC) a tenu samedi dernier un meeting à Bè-kondjindji.
Plusieurs dizaines de jeunes militants vêtus de t-shirt à l’effigie du parti , étaient présents à cette manifestation , qui scelle leur retour au sein du parti qu’ils ont quitté pour deux principales raisons : la dictature de Jean Pierre Fabre et Patrick Lawson « qui refusaient la liberté de parole au sein du parti » et « la signature de l’accord RPT-UFC », explique Ekué Vincent Godévi, Porte-parole du CAM-UFC.
« Comme vous pouvez le constater, 12 ans après, nous revenons. Nous revenons pour demander PARDON au Président Gilchrist OLYMPIO et au parti », souligne M. Godévi. « Je regrette la mauvaise conception de la politique qui consistait à haïr l’autre, je regrette la violence permanente qui m’habitait, je regrette tout le temps que j’ai passé à détester, à haïr, détruire … C’est pourquoi nous disons merci à Fo Gil de nous avoir désenvoûté du mal de la haine », ajoute-t-il.
Le rejet de la haine et de la violence, c’est également le message scandé par les militants et repris sur les pancartes : « Stop à la violence, stop à la haine, stop à la vengeance » ; « J’ai été un produit de la haine. Aujourd’hui, je dis non à la haine, oui au vivre ensemble entre Togolais » ; « Comment rassembler toutes les Togolaises et tous les Togolais si nous ne vivons pas ce qu’on appelle la tolérance politique ».
(Photo: vue partielle des militants; au premier rang, les responsables du CAM-UFC)