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Réconciliation nationale: la société civile joue sa partition

 

Le Projet d’Appui à la Société Civile et à la Réconciliation Nationale (PASCRENA) a lancé,  avec le concours de l’Union Européenne a lancé en octobre 2013, un appel à projets pour la réconciliation nationale  à l’endroit des organisations de la société civile. Vingt six (26) projets ont été retenus pour tout le territoire national à l’issue de cet appel. Parmi ces projets,  quelques uns ont été présentés  hier jeudi 23 octobre lors d’une rencontre entre les acteurs de  la société civile  et les autorités gouvernementales,  dans les locaux de la Délégation Spéciale de l’Union Européenne (UE) à Lomé.  Le Chef de la Délégation de l’UE, M. Nicolas Berlanga Martinez, des membres du gouvernement,  entre autres le ministre en charge  des Droits de l’Homme et de la Consolidation de la Démocratie, M. Amadou Yacoubou et son collègue en charge  Planification du Développement , M. Sémondji Djossou, étaient présents à   la rencontre.

Faire connaître les contenus de ces projets aux autorités  avant qu’ils ne leur soient soumis,  tel est selon les responsables du PASCRENA,  l’objectif de la rencontre.

«Cette rencontre nous a permis d’échanger sur  le contenu des 26 projets  qui vont  dans le sens  de la mise en œuvre des recommandations de la CVJR, et sur les démarches à entreprendre  pour donner plus de chance à la réussite de ces projets ;  c’est aussi une manière pour tous les acteurs  d’avoir le même niveau d’informations »  a estimé M Mawussi Djossou Sémondji. Pour le ministre , la mise en œuvre des recommandations de la CVJR est essentielle pour le gouvernement togolais.  » Il nous faut alors utiliser tous les éléments, tous les indicateurs nationaux pour réussir leur mise en œuvre et en ceci, travailler avec acteurs de la société civile nous sera très utile » a-t-il poursuivi

Selon M. Berlanga Martinez,  en finançant ces projets à travers le PASCRENA,  l’UE aspire à contribuer à faire jouer à la société civile son rôle d’intermédiaire entre les populations et les décideurs . « La société civile se doit de donner la parole à ceux qui ne l’ont que chaque 4 ans ou  5 ans lorsqu’ils  choisissent leurs représentants à travers les urnes. La société civile doit exister entre les différents élections et c’est ce que la PASCRENA a fait à travers cette idée de plaidoyer qui donne voix à l’ensemble des organisations  non gouvernementales et qui facilite la participation de tous au développement (…) et pour cela, ne vous en doutez pas, il y aura une suite de ce programme ; il y aura un PASCRENA II » a souligné M. Nicolas Berlanga Martinez.

Les 26 projets retenus sont tous des projets de plaidoyer et ont essentiellement trait aux thématiques liées au foncier, à la chefferie traditionnelle et à l’emploi pour tous. Ils sont repartis en raison de trois (03) pour la région des Savanes, six (06) pour celle de  la  Kara,  quatre (04 ) pour  la région Centrale ainsi que  pour les Plateaux et neuf (09) pour la région Maritime .

Le PASCRENA mis sur pied le 1er février 2011 et financé par l’Union Européenne vise quatre objectifs: améliorer le cadre juridique de la société civile  au Togo, renforcer les capacités pour la professionnalisation des Organisation de la Société Civile,  améliorer  la concertation entre les organisations de la société civile  entre elles mêmes et entre elles et l’Etat, et appuyer  les  organisations de la société civile  à jouer leur partition dans la réconciliation nationale au Togo.

(Photo: poignée de mains entre M. Nicolas Berlanga Martinez , à gauche , un représentant de la société civile, à gauche, et le ministre Sémondji Djossou au milieu)

 

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