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Situation des réfugiés au Togo

 

« Notre pays est une terre de tradition hospitalière qui accueille un nombre assez élevé de réfugiés de toutes nationalités, notamment ceux issus de notre continent », a déclaré ce mardi , Colonel Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civile.

En effet, depuis plusieurs années , un nombre important de réfugiés issus de 19 nationalités vivent au Togo. Selon les statistiques, ils sont encore environ 21.000 à partager notre quotidien, dont 2800 à Lomé et ses environs. Outre les Ivoiriens et les Ghanéens qui constituent les plus importantes communautés, on compte des Camerounais (23), des Congolais (Brazza) (30), des Tchadiens (16), des Pakistan (3), des Béninois (4), des Syriens (2), des Burundais (10), des Congolais (RDC) (101), des Ivoiriens (5593), des Ghanéens (17 371), des Iraquiens (3), des Soudanais (2), des Libériens (8), des Sri Lankais (3), des Maliens (137), des Nigérians (19), des Somaliens (1), des Serbes (1), des Indiens (2), des Rwandais (224).

Cas des réfugiés ghanéens

Suite aux conflits interethniques et cycliques au Ghana, des réfugiés ghanéens ont été enregistrés au nord -Togo dans les régions Centrale et de la Kara (préfecture de Dankpen et Soutouboua ) et dans la région des Savanes (Préfecture de Tandjouaré). Arrivée au Togo entre 1982 et 1994, ces réfugiés, compte tenue de leur affinité ethnique, ont été facilement absorbés par la communauté d’accueil grâce à un programme d’intégration locale mis en place par le Haut Commissariat aux Réfugiés au Togo (HCR-Togo) et ses partenaires opérationnels. Aujourd’hui ils sont au nombre de   8463, selon la dernière vérification effectuée entre septembre et octobre 2013 par le HCR. 99% d’entre eux ont exprimé leur vœu d’être définitivement intégrés au Togo.

De 2010 jusqu’en 2012, d’autres vagues de réfugiés ont à nouveau été enregistrées pour des raisons similaires essentiellement liées aux disputes foncières entre groupes ethniques rivaux. Ces groupes de réfugiés vivent dans la préfecture de Tandjouaré et sont aujourd’hui au nombre de 9283 selon un dernier recensement du HCR. Ils ont eux aussi majoritairement manifesté leur intérêt pour l’intégration locale. Compte tenue de leur arrivée récente au Togo, le HCR continue de les assister à travers un programme d’intervention multisectoriel qui prend en compte l’éducation, la santé, les abris, les projets générateurs de revenus ainsi que l’eau et l’assainissement.

   Les réfugiés ivoiriens au Togo

Au début de la crise ivoirienne, le Togo avait accueilli environ huit mille (8 000) réfugiés. Afin d’assurer la satisfaction de leurs besoins essentiels et urgents, un camp a été érigé à Avépozo ( dans la banlieue est de Lomé) par le HCR-Togo avec le concours de l’État togolais. Dans le camp 307 tentes et 164 maisons en bois ont été construites. A cela s’ajoutent 14 anciennes maisons de l’hôtel Tropicana réhabilitées, 3 salles communautaires servant de cuisines et de salle de loisirs. En outre, 70 robinets, 71 WC et 41 douches ont été installés dans le camp. Les soins et médicaments y sont gratuits; une assistance financière mensuelle est donnée aux personnes à besoins spécifiques; une école primaire a été construite pour les enfants.

Malgré les rapatriements volontaires sous la houlette du HCR, quelque 5.600 réfugiés ivoiriens vivent encore au Togo dont 3000 dans le camp d’Avépozo

Notons qu’environ 4000 réfugiés togolais, qui n’ont pas manifesté le désir d’être rapatriés, vivent au Ghana suite aux troubles sociopolitiques qu’a connus le Togo.

Notons qu’environ 4000 réfugiés togolais, qui n’ont pas manifesté le désir d’être rapatriés, vivent au Ghana suite aux troubles sociopolitiques qu’a connus le Togo.

 

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