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Sur les recommandations du HCDH : le ministre Esaw: « Une part importante de ces recommandations a été déjà mise en œuvre »

 

Le Ministre de la Justice également en charge des relations avec les institutions de la République a indiqué vendredi dernier, à propos de la mise en ouvre des recommandations formulées par le bureau togolais du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) qu’ une partie importante de ces recommandations ont déjà été mises en œuvre. C’était à l’occasion d’une rencontre d’évaluation de la mise en œuvre de ces recommandations en ce qui concerne le respect des droits de l’Homme dans l’administration de la justice au Togo.

Pour rappel, en décembre 2013, le HCDH publiait son rapport annuel sur le respect des droits humains dans l’administration de la justice togolaise, une administration dont plus de 75 % des activités sont relatives aux droits humains. Dans ce rapport, l’institution onusienne analysait le système judiciaire togolais et les causes de son dysfonctionnement, ceci au regard des principes internationalement reconnus.

Sur les 17 recommandations organisées en quatre principaux points, le Ministre Koffi ESAW indique qu’ «une part importante a été déjà mise en œuvre ou en cours de réalisation ». Autant que le Gouvernement, précise-t-il, les acteurs de la justice sont fortement impliqués par ce rapport. « Le Gouvernement a, au demeurant, déjà commencé à faire sa part au travers de l’amélioration des conditions de vie et de travail des principaux acteurs judiciaires que sont les magistrats et en poursuivant les efforts pour qu’il en soit également ainsi pour les greffiers », a poursuivi le Ministre.

Cependant, c’est à la suite de cette rencontre d’évaluation que la situation exacte de la mise en œuvre de ces recommandations sera établie par le Gouvernement. A ce jour faut-il le rappeler, il est attendu de la justice togolaise, des services de qualité à offrir aux citoyens. Les recommandations du HCDH concernaient essentiellement la réforme de la législation et des juridictions administratives, l’amélioration du cadre de travail et de vie des acteurs de la justice, la sensibilisation des populations sur leurs droits et procédures judiciaires, et enfin l’organisation des états généraux de la justice.

 

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