Le Togo est l’un des pays en Afrique, où créer son entreprise est devenu un jeu d’enfant. Ceci, grâce aux facilités offertes par les pouvoirs publics qui ont engagé ces dernières années un vaste programme de réformes visant à assainir le climat des affaires, et à garantir aux jeunes des chances d’auto-emploi.
De 2012 à ce jour, les frais de création d’entreprise ont été réduits de 90% (262 000 à 30 000 francs) ; il en est de même pour le délai de création passé de plusieurs jours à quelques heures. La suppression des droits d’enregistrement et de timbres, la gratuité de la publication des annonces légales sur le site web du Centre de formalités des entreprises (CFE), la digitalisation totale des procédures de création des Sarl etc., font également partie des réformes qui ont servi de catalyseur à la création d’entreprises au Togo.
Ainsi, au troisième trimestre de 2021, un total de 3 495 nouvelles entreprises ont été créées, soit 1 145 en juillet, 1 257 en août et 1 093 en septembre, selon les données communiquées par le CFE. Ce chiffre représente une hausse de 8,4% par rapport au deuxième trimestre au cours duquel 3 224 entreprises ont été enregistrées.
86% (3 035) des 3 495 entreprises ont été l’œuvre des Togolais, tandis que 460, soit 14% des entités, ont été créées par des étrangers. Le record du nombre d’entreprises créées dans une année est de 12 500, en 2020. Depuis le 1er janvier 2021, le pays a enregistré près de 11 000 entreprises, ce qui laisse présager un nouveau record d’ici la fin de l’année. A la date du 02 novembre 2021 à midi, le nombre total d’entreprises enregistrées par le CFE s’établit à 107166. 117 sociétés ont été déjà créées dans le mois, seulement en deux jours.
La vitalité en matière de création d’entreprises au Togo s’explique également par l’appui de l’Etat aux jeunes entrepreneurs. 178 milliards de francs CFA ont été dépensés ces dernières années pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes, à travers des programmes et projets nationaux.
Par ailleurs, de 05 milliards de francs CFA en moyenne en 2013 et 2014, les ressources réservées à l’emploi et l’employabilité des jeunes sont montées à 15 milliards en 2018, soit le triple.
Une mesure présidentielle attribuant une part des marchés publics aux jeunes entrepreneurs est également en vigueur depuis 2018. Au début, lorsque la part était de 20%, elle a permis d’accorder 12 milliards de francs CFA aux jeunes, puis 30 milliards lorsqu’elle est passée à 25% en 2019, sur instruction du chef de l’Etat.