La situation sécuritaire sur les routes togolaises est préoccupante. Les accidents se multiplient avec leur cortège de morts et de blessés.
Du bilan dressé jeudi 13 janvier 2022 par les ministres de la sécurité, et des transports, Yark Damehame et Affoh Atcha Dédji, il ressort 3577 cas d’accidents et 334 morts au premier semestre 2021, soit une moyenne mensuelle de 596 accidents, 56 morts et 776 blessés.
La Nationale n°1 Lomé-Cinkassé est restée la plus meurtrière (107 morts), suivie du Grand Contournement (24 morts), mais très loin devant la N5 Lomé-Kpalimé-Atakpamé (14 morts), la N34 Lomé-Vogan (9 morts) ou la N2 Lomé-Aného (2 morts).
Ces chiffres, selon le ministre des transports, restent élevés au regard de l’ambition du gouvernement de réduire de moitié le nombre des accidents, de blessés, et de tués d’ici cinq ans . « Nous sommes passés à une croissance moyenne annuelle de 6% pour les cas d’accidents, 2% pour le nombre de tués et 8% pour les blessés », s’est-il inquiété.
L’excès de vitesse, les dépassements défectueux et le défaut de maîtrise, le non-respect des feux, le refus de priorité, les stationnements sans signalisation, le chargement hors gabarit, l’absence de dispositifs de sécurité, ou encore l’usage de téléphone en circulation restent les principales causes des accidents.
Pour Yark Damehame, la lutte contre l’insécurité routière incombe à tous les Togolais. « Ce combat doit être l’affaire de nous tous », a-t-il martelé.
Au Togo, on dénombre en tout 680 morts sur les routes en 2021.