Search
Close this search box.
Search
Close this search box.

En tournée dans la Maritime et dans les Plateaux-nord/ Mme Victoire Tomégah-Dogbé : « Ce que nous avons semé commence à porter des fruits »


Après Oti et Moyen –Mono, une semaine plus tôt, le Ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Mme Victoire Tomégah-Dogbé,  a sillonné du  22 au 24 février dernier,  plusieurs préfectures des régions  Maritime et  des  Plateaux.

Il s’agit pour le ministre d’apporter son soutien aux communautés et organisations à la base engagées dans le développement participatif de leurs communautés, et d’échanger avec elles sur leurs besoins, difficultés  et leurs attentes  et aussi d’encourager les entrepreneurs dans leurs activités.

Au programme de la tournée,  des rencontres et échanges  avec des jeunes entrepreneurs bénéficiaires du Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB) et du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) ,  et la sensibilisation  sur les produits du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI).

Des jeunes entrepreneurs  se débrouillent !

De Lomé à Kpalimé, en passant  par Dalavé, Djagblé et Agou –Nyogbo… le ministre en charge du développement à la Base, a rencontré des jeunes entrepreneurs qui font fructifier les financements qu’ils ont reçus du  PRADEB et  du FAIEJ.

Kabo Kossi et Kabo Komi, éleveurs de poules pondeuses à Kpala (Sanguéra )

« Grâce au financement du FAIEJ, nous avons atteint l’objectif que nous avons assigné à notre activité »

5.620.000(cinq millions, six cent vingt mille) FCFA, c’est le montant du financement reçu par ces deux jeunes diplômés   pour mettre en place une ferme avicole qui compte actuellement  2500 têtes de poules pondeuses. L’activité évolue bien et permet aux deux frères d’engranger un chiffre d’affaires moyen mensuel de 1.275.000 (un million deux soixante-quinze mille) FCFA. De quoi donner du travail à 4 personnes dont un temporaire.

« On s’est battu corps, âme et esprit pour installer cette activité…Grâce au financement du FAIEJ, nous avons atteint l’objectif que nous avons assigné à notre activité », confie Kabo Kossi, l’aîné des deux frères entrepreneurs.

Les deux jeunes entrepreneurs  comptent diversifier leur activité en y associant l’élevage de chèvres, de lapins. Ils envisagent également de produire  du maïs, du soja…, des produits nécessaires à l’alimentation de leurs animaux.

Ouro-Bossi  Kondi et Ali Gnon ,  bouchers à Agoè Assiyéyé (Lomé)  

« Le gouvernement a trouvé la bonne voie pour aider les jeunes »

37 ans, précédemment journaliste, Ouro Bossi Kondi a réussi l’extraordinaire pari de se reconvertir en boucher  après une formation en la matière, facilitée par l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE). Aujourd’hui, son entreprise  « Albarka Délices » (située à la lisière du marché d’Agoè Assiyéyé ) qu’il gère  avec Ali Gnon, boucher  expérimenté ,  fait des merveilles : près de 5 millions de chiffres d’affaires par mois ! Un rêve devenu  réalité grâce au FAIEJ qui a accordé aux jeunes entrepreneurs un crédit d’un montant 5.084.000 (cinq millions quatre –vingt- quatre mille) FCFA.

« Le gouvernement a trouvé la bonne voie pour aider les jeunes », affirme Ouro Bossi Kondi, parlant du PRADEB  et  du FAIEJ.

Par-dessus tout, le jeune entrepreneur souhaite  beaucoup de rigueur de la part des autorités pour que «  les bénéficiaires des crédits ne disparaissent pas dans la nature », explique-t-il.

Zekpa Ebed et Zekpa Jonas, éleveurs de poules pondeuses à Dalavé, préfecture du Zio

« Le financement du PRADEB nous a permis de renforcer notre activité en alimentation pour nos poules »

A Dalavé, dans les environs de la cité en construction « Well city », deux jeunes entrepreneurs  Zekpa Ebed et Zekpa Jonas tiennent un élevage de poules pondeuses légué par leur père. Avec  un financement de 5 millions du PRADEB, ils ont réussi  à redresser  cette activité qui chancelait. « Le financement du PRADEB nous a permis de renforcer notre activité en alimentation pour nos poules », expliquent-ils.

En effet, avant le financement, les 9 poulaillers de la ferme comptaient à peine 2000 têtes de volailles, nombre  porté à 5000 grâce au financement. En décembre, 3000 têtes de volailles ont été vendues.  Actuellement, la production moyenne  journalière d’œufs est de 54 plateaux, ce qui permet aux deux jeunes entrepreneurs d’engranger un chiffre d’affaires moyen mensuel  de 4 millions FCFA.

En perspective, les deux frères envisagent de remplir les 9 poulaillers à raison de 1000 têtes  de volailles par poulailler, et produire des poussins.

Ayassou Kossivi Djifa,  promoteur d’une  unité de production de provende à Djagblé, préfecture du zio

« Je suis un entrepreneur heureux »

80.000 (huit cent mille) FCFA, c’est le chiffre d’affaires moyen mensuel  d’Ayassou Kossivi  Djifa ,  36 ans, promoteur d’une unité de production de provende installée à Djagblé . Un résultat  certes modeste, mais  suffisant pour susciter la satisfaction  du jeune entrepreneur  « Je suis un entrepreneur heureux », clame-t-il.  Pour en arriver là, il a fallu au jeune entrepreneur un financement de 2 millions de FCFA  du PRADEB.

Ayassou Kossivi Djifa sait que le meilleur reste à venir et compte sur sa détermination pour avancer.

Bolognima Anouton Claire,  productrice de farines alimentaires, fruits séchés et épices à Kégué (Lomé)

« Je gagne bien ma vie ! »

A 35 ans, Bolognima Anouton Claire exerce une activité certes inconnue du grand public mais promise à un succès certain.  La production de farines alimentaires, fruits séchés et épices  est en effet un secteur où on trouve très peu de jeunes. Pour Bolognima Anouton Claire, le choix de cette activité répond à un besoin spécifique : contribuer à pallier le manque de légumes dans l’alimentation des Togolais.

Ainsi,  grâce à un financement de 800.000 (huit cent mille) FCFA obtenu du PRADEB, la jeune femme  fait des merveilles. A son actif, 6 employés permanents ! Un véritable exploit pour cette entreprise naissante. « Nous, on a plus de chance de mettre en valeurs nos idées… Je gagne bien  ma vie »,   se félicite la jeune entrepreneure.

Hillah Amah et Hillah Dédé Kafui, prestataires de service de basse vision à  Attiégou (Lomé)

« Le financement du FAIEJ me permet de faire mon métier, d’apporter un plus aux Togolais »,

Après ses études en optique  au Cuba, Hillah Amah, 32 ans, est revenu au pays pour mettre ses compétences  au service de ses concitoyens. Il s’associe alors avec sa sœur Hillah Dédé Kafui , médecin. Ensemble, ils élaborent  un projet de prestation de service de basse vision. Pour s’installer, leur maman leur vient en appui en leur offrant un local. Mais où trouver les fonds pour acheter les matériels qui coûtent les yeux de la tête ? Le projet dormait dans le tiroir jusqu’au jour où, par un coup de chance, Hillah Amah tombe sur une annonce du FAIEJ dans le quotidien national Togo presse. Immédiatement,  les jeunes gens   s ’adressent  à l’institution  et reçoivent  après  une formation  en technique de création et de gestion d’une entreprise ,  un financement de 3.671.000 ( trois millions six cent soixante –onze mille) FCAF. Grâce à ces fonds, les deux jeunes entrepreneurs, ont ouvert  leur cabinet au grand bonheur de leur maman. Lunettes médicales, aide visuelle , consultations, voilà les produits  et  services que proposent la jeune entreprise qui  fait un chiffre d’affaires moyen mensuel de 500.000 (cinq cent mille ) FCFA .

« Lorsqu’on a appris la nouvelle de l’existence du FAIEJ, on croyait à un rêve, mais ce rêve  est devenu une réalité ! », s’est réjouie la maman des deux jeunes entrepreneurs.

En perspectives, Hillah Amah et Hillah Dédé Kafui, comptent élargir leur cabinet en incluant la médecine générale. « Le financement du FAIEJ me permet de faire mon métier, d’apporter un  plus aux Togolais », se félicite Hillah Amah.

Vidzro Komlan , promoteur d’un bar-restaurant à Djidjolé (Lomé)

« L’auto emploi libère l’homme »

A Djidjolé, à quelques mètres  du siège du parti  OBUTS, se trouve le bar- restaurant «  New Galaxy ». Son promoteur, Vidzro Komlan, 35 ans, est  l’un des bénéficiaires du PRADEB.  1.050.000 (un million cinquante mille) FCFA, c’est le chiffre d’affaire moyen mensuel de la jeune entreprise créée grâce à un financement de 900.000 (neuf cent mille) FCFA. Vidzro Komlan a à  son actif trois employés permanents.

Le jeune entrepreneur projette   d’étendre son activité en ouvrant un foufou bar, pour dit-il, avoir de la clientèle à midi.  « L’auto emploi libère l’homme », déclare-t-il.

Deke Kodjo Mawuena, promoteur d’un centre multiservice à Agbalépédo (Lomé)

« Si chaque jeune  pouvait profiter de l’opportunité qu’offrent le FAIEJ et  le PRADEB, le Togo aurait de grands entrepreneurs »,

Deke Kodjo Mawuena, est un  entrepreneur comblé. Et pour cause, le jeune homme a réussi l’exploit de solder avant terme, son crédit de 1.743.480 (un million sept cent quarante –trois mille quatre cent quatre-vingt) FCFA  obtenu auprès du FAIEJ. Son entreprise se porte bien  et le jeune homme s’est même inscrit pour une formation en sécurité informatique,  afin d’élargir  son domaine  de connaissances, explique-t-il.

« Si chaque pouvait profiter de l’opportunité qu’offrent le FAIEJ te le PRADEB, el Togo aurait de grands entrepreneurs », dit-il.

Assignon Koffi, producteur de savon à Tosti  (Lomé)

« Consommons togolais pour encourager les jeunes entrepreneurs »

Dans sa petite unité de fabrication de savons dermatologiques,  mise en place grâce à un crédit de 1000.000 (un million) FCFA obtenu du PRADEB,  Assignon Koffi   vit  son rêve : mettre à la disposition du peuple togolais, des  savons de qualité, non agressifs pour la peau. De la petite usine, sortent mensuellement 100 cartons de 30 pains de savons  en argile verte et en carotte.  Ces produits sont exposés  dans des pharmacies de la place, preuve de leur efficacité.

Assignon Kokou nourrit l’ambition d’étendre son marché jusqu’à Dapong.  « Consommons togolais pour encourager les jeunes entrepreneurs », insiste –il

Tsevi Kofikuma Eli, éleveur de poules pondeuses et de coquelets  à Atigbé Dzogbepeme  (2 km d’Agou-Gare, préfecture d’Agou)

« Seul  notre travail nous élève »

2.468.000 (deux millions quatre cent soixante-huit mille) FCFA, c’est le montant du financement reçu  du FAEIJ par le jeune Tsevi  Kofikuma Eli qui,  après ses études en Gestion,  a choisi d’exercer l’élevage comme activité, encouragé  en cela par ses parents. Ainsi, grâce au financement, le jeune homme a mis en place son entreprise qui compte actuellement 500 têtes de poules pondeuses. A cette activité, viendront s’ajouter l’élevage de porcs, la culture du maïs et du cacao.

« Seul  notre travail nous élève »,  affirme-t-il

Efia Aku Venunyé, maîtresse couturière à Agou-Nyogbo, préfecture d’Agou

« Je tire un grand profit du financement du PRADEB »

A 25 ans,  Efia Aku Venunyé   a mis en place son atelier de couture  dans son  Agou-Nyogbo natal  grâce au PRADEB qui lui a octroyé un crédit de 478.500 (quatre cent soixante- dix-huit  mille cinq cent) FCFA. Plus que quelques jours et la jeune fille aura soldé la totalité de son crédit reçu seulement en 2016. Elle espère donc un  nouveau crédit pour agrandir son atelier et faire de la livraison de vêtements en gros.  « Je tire un grand profit du financement du PRADEB », assure-t-elle.

Ouadja N’Djona, promotrice de bar –restaurant à Kpalimé, préfecture de Kloto

« Les jumelles », c’est le nom pour le moins évocateur, d’un restaurant- bar sis au cœur  de la ville de Kpalimé. Sa promotrice, Ouadja N’Djona, jeune femme  de 32 ans, a reçu un financement de 735.000 (sept cent trente-cinq mille) FCFA du PRADEB.  Malgré sa taille modeste, la jeune entreprise permet à sa promotrice d’employer  à plein  temps deux jeunes.

En perspectives, la jeune femme compte transformer son entreprise  en  un grand restaurant qui propose différentes spécialités  togolaises, africaines et européennes. « Le PRADEB m’a permis d’être autonome », se félicite-t-elle.

Le FNFI, trois ans après !

Tabligbo (Yoto),  Afagnan ( Est-Mono), Vogan (Vo), Aného(Lacs),  Agou-Gare (Agou), Kpalimé (Kloto) ; dans  chacune  des ces préfectures , Mme Victoire Tomégah -Dogbé est allée à la rencontre des bénéficiaires du Fonds National de la Fiance Inclusive (FNFI) avec  un double  objectif : présenter le bilan des trois ans de mise en œuvre  du Fonds, féliciter et encourager  les bénéficiaires .

A chacune de ces  rencontres, le ministre, après avoir présenté le bilan à l’échelle préfectorale,   félicite les bénéficiaires et les microfinances  pour leurs efforts notamment dans le remboursement des crédits  et encourage ces acteurs à faire plus ; rappelant constamment l’objectif du FNFI, celui de sortir les populations de la pauvreté en leur permettant  l’accès au micro crédit.

Chaque intervention du ministre est suivie de débat au cours duquel, les bénéficiaires  ainsi que les responsables des microfinances  exposent leurs difficultés et  leurs attentes ; ce à quoi, Mme Victoire Tomégah-Dogbé apporte des réponses.

Les enseignements de la tournée

« Au cours de la tournée, j’ai rencontré des jeunes entrepreneurs   dynamiques,  engagés, déterminés et qui réussissent », explique Mme victoire Tomégah –Dogbé. Pour le ministre, l’un des facteurs du succès de ces jeunes, est l’accompagnement des parents et des leaders  communautaires.

Par ailleurs, estime le ministre, les populations s’approprient le FNFI et se mobilisent pour en faire un succès dans leur localité.

Les  microfinances  de leur côté,  ont gagné en professionnalisme,  constate le ministre.

« Ce que nous avons semé commence à porter des fruits », se félicite  Mme Victoire Tomégah Dogbé.

(Photo :Mme Victoire Tomégah-Dogbé, s’entretenant avec Efia Aku Venunyé, maîtresse couturière à Agou-Nyogbo, préfecture d’Agou)

 

 

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *