Le vaste programme de renforcement du système éducatif entrepris par le Togo prend en compte la formation des enseignants, volet essentiel pour un enseignement de qualité. L’Etat multiplie ainsi depuis quelques années la construction des Écoles Normales d’Instituteurs ( ENI) et les concours de recrutement d’enseignants. Progressivement le système éducatif togolais se modernise.
Depuis quelques années, le Togo s’est engagé dans des actions visant à renforcer le nombre d’instituteurs, suivant ainsi les lignes directives d’un vaste programme qui cadre parfaitement avec sa politique de modernisation du système éducatif.
Les ENI, socle d’une formation de qualité
En 2012, trois (03) ENI ont été construites à Niamtougou (dans la région de Kara), à Sotouboua (dans la région centrale) et à Adéta (dans la région des Plateaux). Ces ENI s’ajoutent à celles de Notsè (dans la région des Plateaux), Tabligbo (région maritime) et Dapaong (dans les Savanes). L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet éducation et renforcement institutionnel (PERI) qui a permis au Togo de bénéficier d’une subvention de 45 millions de dollars accordée par la Banque mondiale.
Le Togo a instauré depuis 2010, une formation initiale obligatoire pour les enseignants principalement dans le primaire.
Parallèlement, le pays a organisé le recrutement et la formation de trois (03) vagues de 2 904 élèves-maîtres dans les ENI, organisé un concours en 2016 pour les élèves-maîtres.
L’Etat a en outre repris le recrutement et la formation des enseignants à l’Ecole normale supérieure d’Atakpamé afin de donner à ceux-ci les moyens nécessaires pour aborder sans difficulté le premier cycle du secondaire. En 2017, le gouvernement a procédé au recrutement cumulé de 17 645 nouveaux enseignants dont 5 000 volontaires du primaire à la charge des parents ; a déployé plus de 1495 maîtres sortis des ENI.
( Photo : ENI d’Adéta)
